Projet Amagana

Le pro­jet « La fabu­leuse his­toire d’A­ma­ga­na, l’en­fant dogon, au Mali »

« Loin, loin du monde que nous connais­sons, dans un désert de brousse, de rocaille et de bao­babs, un enfant sau­vage et sans nom vit sur une mon­tagne avec pour ami et pro­tec­teur un éta­lon. Un jour, l’enfant est recueilli par Sérou, le for­ge­ron du vil­lage, qui lui donne un nom, Ama­ga­na, et la dou­ceur d’un foyer. Il lui apprend ce que tout Dogon doit savoir. Ber­cé par les his­toires sibyl­lines de la créa­tion du monde que lui content son père et le nomade El Hadj Kali­lou, le cœur exal­té par l’amour d’une prin­cesse, Ama­ga­na gran­dit en homme accom­pli. Mais la jalou­sie et la ran­cune du vil­lage est tenace contre ce fils de rien. Ama­ga­na devra se défaire du mal qui fait pen­cher le cœur des hommes. »

« L’en­fant dogon » est un livre de Fran­çois Clae­rhout, auteur de plu­sieurs récits de voyages consa­crés aux pays où il a vécu : le Mali, l’Éthiopie et le Yémen.

Pourquoi ce choix ?

Ce livre est une fable de voyage qui pour­rait se décla­mer sous un arbre à palabres. Il raconte le fabu­leux des­tin d’un jeune gar­çon et son pas­sage à l’âge adulte. Cou­rage et magie sont les arrières plans de ce récit où le décor d’une Afrique majes­tueuse com­pose une fable sen­sible.

Convain­cue par les bien­faits de la parole et les espaces d’hu­ma­ni­té qu’ouvrent les contes, j’ai envie de pro­vo­quer la ren­contre par cette his­toire dans mais aus­si en dehors des cir­cuits de dif­fu­sion cultu­rels.

Contours du projet

Il s’a­git d’un pro­jet en créa­tion autour de cette fabu­leuse his­toire.

Le pro­jet a 3 formes dif­fé­rentes. Le spec­tacle sera adap­table, ce qui fait qu’il peut être pré­sen­té de dif­fé­rentes manières :

  • Sous la forme d’un conte simple ;
  • Sous la forme d’un spec­tacle vivant com­po­sé :
    • d’une lec­ture musi­cale avec saxo­phone, kora, flûte ber­bère, gui­tare (style malien). L’i­dée ici serait de créer autour de cette fable malienne, un uni­vers musi­cal plu­riel ;
    • d’un conte visuel via un map­ping. L’i­dée ici serait de pro­je­ter dans l’es­pace ou sur fond (façon ombre chi­noise) un uni­vers lié à l’A­frique qui sera créé artis­ti­que­ment. Ici, il s’a­git sur­tout d’a­gré­men­ter l’his­toire par un uni­vers ima­gi­naire.

En soit, il pour­rait être ima­gi­né que les 2 moda­li­tés du spec­tacle vivant puissent être jointes l’une à l’autre en conce­vant l’en­re­gis­tre­ment de bandes sonores uti­li­sables lors du map­ping.

Le pro­jet serait à des­ti­na­tion d’en­fants à par­tir de 10 ans et d’a­dultes.

Les ter­ri­toires visés sont plu­tôt ruraux et locaux avec l’i­dée d’emmener des légendes afri­caines maliennes dans des lieux où ces his­toires sont peu connues. Mais aus­si en écho avec les lieux où auraient pu être contées cette his­toire au Mali : dans les vil­lages, près d’un arbre… ou dans une salle, en petit comi­té.

Les intervenants

Ce pro­jet se créé avec :

Cin­dy Lo, artiste visuelle (http://popcindyup.blogspot.com) ;

Benoit Black, com­po­si­teur, musi­cien, ensei­gnant ;

Et moi, en tant que artiste et conteuse

A très vite autour de ce spec­tacle plu­riel !


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