Résidence artistique aux Deux Terres

Suite au voyage au Came­roun sur les traces du tis­su dit « Ndop », la mai­son des Deux Terres à Gri­gnan (26) m’a accueillie en rési­dence tout le mois de mai.

La matière rame­née pour le pro­jet est immense. Cette rési­dence ouvre une phase de recherche créa­tive, d’expérimentation et de créa­tion.

Lors de ce mois j’ai vou­lu explo­rer spé­ci­fi­que­ment autour de trois thèmes :

  • Les eth­nies Bami­lé­kés, Bamoun et leur culture forte ;
  • Les croyances, repré­sen­ta­tions liées à la culture Bami­lé­ké et Bamoun autour de la ques­tion du monde visible et invi­sible ;
  • Le Ndop, mon­dia­li­sa­tion, indus­trie, envi­ron­ne­ment.

Pour cha­cun de ces thèmes, j’ai tra­vaillé avec des maté­riaux et tech­niques mixtes :

Tis­sage en liga­ture qui reprend la ges­tuelle et la tech­nique uti­li­sées pour le tis­sage du raphia

Une sphère repré­sen­tant la terre, l’industrie et un cer­tain maillage éco­no­mique

Les sculp­tures au sein de la culture et de la tra­di­tion Bami­lé­ké et Bamoun, sont un moyen de com­mu­ni­quer avec les autres. En m’appuyant sur la tech­nique de sculp­ture apprise avec Ibra­him au sein de la chef­fe­rie, j’ai repré­sen­té le monde visible et invi­sible dans un contexte natu­rel.

Installation tissus

La sor­tie de rési­dence s’est dérou­lée le 1er juin.

Mer­ci à ceux qui sont venus voir mon tra­vail.

Pho­to­gra­phies © Laurent Quin­kal.


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