



Ancêtres
2024
Sculptures travaillées par le geste selon la culture des Bamilékés et la technique artisanale traditionnelle des “sculpteurs sacrés”.
Makoré, bois exotique provenant du Cameroun / Poème voix off : “Les morts ne sont pas morts” de Birago Diop.
18 pièces dont les dimensions varient de 8 à 65 cm de hauteur.
Le Makoré, bois exotique spécifique du Cameroun est travaillé par le geste selon la culture des Bamilékés et la technique artisanale traditionnelle des “sculpteurs sacrés”.
Le poème « Les morts ne sont pas morts » de Birago Diop est en miroir avec la religion animiste de l’ethnie dans laquelle il y a une vie après la mort.
L’installation symbolise cette croyance et image la présence d’un monde invisible et la relation réciproque entre les morts et les vivants.
Héritage visible et invisible. Une question subsiste pourtant : Est-ce l’héritage d’un seul peuple ?
Où sont passés nos morts à nous ? Ceux que l’on a pleuré ? Ceux que l’on pleure ? Ceux que l’on pleurera ?
Pour cette œuvre, j’aimerai bien qu’apparaisse aussi le poème qui est en voix off : “Les morts ne sont pas morts” de Birago Diop. À voir comment on fait… et si on le fait.
“ Ceux qui sont morts ne sont jamais partis ;
Ils sont dans l’ombre qui s’éclaire,
Ils sont dans l’ombre qui s’épaissit…
Les morts ne sont pas morts ;
Ils sont dans l’ombre qui frémit ;
Ils sont dans le bois qui gémit ;
Ils sont dans l’eau qui coule ;
Ils sont dans l’eau qui dort ;
Ils sont dans la case ;
Ils sont dans la foule…
Les morts ne sont pas morts…”
Maison des Deux Terres, Résidence à Grignan
© Laurent Quinkal (photos) / © Joan Puyraimond (vidéo) / Avec l’aide de l’ADAGP, Paris