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2025

Ate­liers menés au Centre social Eus­tache, Centre social Coluc­ci et à la Média­thèque de Mon­té­li­mar
En par­te­na­riat avec les centres sociaux de Mon­té­li­mar

Ins­tal­la­tion expo­sée à la Média­thèque de Mon­té­li­mar du 16 juillet au 31 août 2025

Bois flot­té, laine, tex­tiles de réem­ploi, pein­ture
Dimen­sions variables

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Dans le cadre de ma recherche-créa­tion autour des gestes, de la trans­mis­sion et des savoirs sen­sibles — à la croi­sée de l’art, de l’anthropologie tex­tile et du tra­vail social — j’ai pro­po­sé une série de sept ate­liers artis­tiques par­ti­ci­pa­tifs, réunis­sant plus de trente enfants issus des quar­tiers Pra­com­tal et du centre-ville de Mon­té­li­mar.

Ins­pi­rés par une rési­dence de recherche menée auprès d’artisanes au Came­roun, les ate­liers se sont appuyés sur une tech­nique tex­tile ances­trale : la réserve par liga­ture, un tis­sage qui dis­si­mule des mes­sages à l’intérieur du tis­su. Dans cet esprit, les enfants ont été invi­tés à créer des sus­pen­sions sym­bo­liques à par­tir de bois flot­té, de tex­tiles, de laine et d’éléments natu­rels.

Peindre, tres­ser, enrou­ler, écrire… Chaque geste convo­quait à la fois l’i­ma­gi­naire et la mémoire. Der­rière chaque pièce, un mot, un sou­hait ou une pen­sée était ins­crit, puis dis­si­mu­lé dans la matière, à la manière d’un secret.

Ces élé­ments ont ensuite été réunis pour for­mer une ins­tal­la­tion col­lec­tive exté­rieure, sus­pen­due à un filet et mise en mou­ve­ment par le vent. L’œuvre finale, à la fois sen­sible et vibrante, mêle l’individuel et le com­mun, la mémoire intime et la créa­tion par­ta­gée.