A l’occasion du parcours de la création à Pont-de-Barret le 4 et 5 décembre 2021, j’ai présenté aux ateliers du 120 des univers imaginaires à travers des œuvres sur bois sur lesquels on pourrait jouer.
Ces œuvres uniques présentent toujours des cartographies irréelles qui nous racontent une histoire. Pour certaines, elles sont inscrites au dos du plateau en chêne, en frêne ou encore en pin…
Il est parfois bon de détourner ce que l’on appelle « œuvre », lui donner d’autres fins : le jeu et la malice de jouer sur un plateau qui parle de soi, de nos rapports avec la vie ou un clin d’œil sur la société.
Si j’avais mis les pieds sur la Lune, je vous la dessinerai ainsi, avec ses iles, ses tempêtes et ses lacs d’été. On peut y jouer avec des pierres semi précieuses.
En revanche, sur l’ile des Aléas, on peut se perdre avec nos petits coquillages entre le golfe de l’énigme insoluble et le cap de l’égarement. Peut être vaudrait-il mieux s’arrêter sur le territoire de la léthargie ?
Sur l’ile des Ploutocrates, sur laquelle on peut jouer avec des pièces, rien d’autre qu’un clin d’œil amusé sur le fleuve des agios et la pointe de l’oseille…
Ce projet a pu voir naitre d’autres cartographies en tout genre à découvrir de ci et là sur les parcours de la création auxquels je participe.
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