22 mars 2023, intervention à une conférence débat et 25 mars 2023 de 18h à 23h, Exposition. Dans le cadre des Journées de l’Afrique à la Maison du Peuple à Clermont-Ferrand.
Les Journées de l’Afrique ont été initiées en 2005 par la Ville de Clermont-Ferrand.
Depuis 2017, ces journées sont organisées et coordonnées par la Confédération des Associations Africaines d’Auvergne (https://www.caafa-auvergne.fr/ ). Elles s’inscrivent dans une volonté de faciliter le partage et l’intégration des communautés d’origine étrangères dans la vie sociale de la région.
Au fil des éditions, des pays (Cameroun, Gabon, Maroc) ou des thèmes (agriculture, alimentation, entreprenariat, histoire, littérature, femme africaine, métissage, musique, art…) ont été mis à l’honneur.
Chaque année, les Journées de l’Afrique offrent une programmation originale : soirées culturelles, projections/débats, témoignages, rencontres et activités à destination des enfants… De quoi interroger notre lecture du monde africain, découvrir les enjeux qui lui sont propres et se divertir. Cet événement s’inscrit dans une dynamique d’ouverture au monde : aller à la découverte de l’autre et partager des moments conviviaux qui rassemblent.
Pour sa 18ème édition, la Confédération des Associations Africaines d’Auvergne m’a invité en tant qu’intervenante dans une conférence/ débat sur le thème « Vivre et faire vivre ici et là-bas son identité en tant qu’Africain.e dans un contexte de mondialisation ». Plus précisément, je suis intervenue sur la manière dont je faisais vivre mon identité africaine à travers l’art via des projets en lien avec l’Afrique. D’autres intervenants comme Louis-Marcel Ambata (enseignant-chercheur en lettres et sciences humaines à l’université de Douala) et Bailo Diallo (sociologue et anthropologue) sont intervenus à mes cotés.
A l’occasion de ces journées, j’ai également fait une exposition lors de la soirée de clôture, le 25 mars. J’ai été touché par les retours sur mon travail mais également sur l’intérêt porté par une population plurielle sur les questions d’identité et de patrimoine du continent africain. J’en ressors nourrie par la nécessité de ces espaces de rencontres où se côtoient art, musique, nourriture d’ailleurs et histoires de vie différentes.
Merci à cette femme, tombée sur mon travail un peu par hasard et qui m’a présentée Assatan. Jeune femme venue de Kayes au Mali comme moi, nous avions le même âge, des trajectoires si différentes et pourtant, nous nous retrouvions par le hasard et sans se voir, dans le même lieu, regardant toutes deux ce texte que j’ai écrit l’an dernier qui parlait de l’histoire de notre ethnie elle aussi commune : les peuhls.
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